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Monument officiel de la Commémoration 14-18

11 novembre 2018

Rue Roger Salengro - Troyes

Monument officiel de la Commémoration 14-18

Monument officiel de la commémoration 14-18Voir l'image en grandReproduction et installation d'une statue commémorative, d'après l'original créé par l'artiste Aubois, Léon Joseph Messiaen, mort au champ d'honneur, durant la période de guerre.

La sculpture, copie en pierre de la statue « L'Énergie fauchée », d'après le plâtre original, datée de 1915, par Léon Messiaen, mort au Champ d'honneur le 17 septembre 1918, conservé au musée d'Arts et d'Histoire de Troyes, « musée de France » sera implantée Rue Roger-Salengro (à côté de l'Hôtel Dieu)

Cette inauguration marquera de façon pérenne la fin du programme général des quatre années de commémoration sur le territoire de la ville de Troyes Cette statue symbolisera la commémoration du centenaire 14-18 Né en 1884 dans le Nord, le jeune Messian arrive à l'âge de 16 ans dans le département de l'Aube où sa famille s'installe au service du châtelain du petit village de La Chaise, dans le Soulainois. Entré à l'école des Beaux-Arts de Paris, à 18 ans, il y remporte le 1er prix de sculpture. Mobilisé, il fit campagne en Lorraine, dans le Pas-de-Calais puis à Verdun. Il est blessé trois fois durant les combats. Il se porte ensuite volontaire pour l'armée d'Orient où il trouve la mort par l'explosion d'un obus à Sevriani (Serbie) le 17 septembre 1918, à l'âge de 33 ans.

L'Énergie fauchée appellée également Dernier Spasme semble avoir été créée, en 1915, pour un hypothétique monument commémoratif du centenaire des batailles napoléoniennes de Brienne et La Rothière de 1814. A la suite de la mort au champ d'honneur de l'artiste, elle a été remployée pour l'ornement du tombeau familial au cimetière de La Chaise, sculptée non par l'artiste mais par ses amis, en sa mémoire. C'est la mère du sculpteur qui offrit à Troyes le plâtre modèle.

Cette oeuvre représente un jeune homme ramassé sur lui-même, paraissant chercher en lui une ultime ressource. D'une pose naturelle mais bien rendue, elle offre un fort volume et adopte une facture épurée et simple parfaitement contemporaine du modernisme des Bourdelle et autres Maillol.